La relique de Zankior
Ash contempla un instant la capitale des Humains. Zankior était sans aucun doute une des plus belle cité de Gaëa. Les toits d’ivoire reflétaient les premières lueurs de l’aube d’une bien belle manière, illuminant les chemins de dalles blanches qui s’assemblaient pour former des cercles parcourus d’axes bien droits menant tous au palais. Par endroit, l’eau claire des fontaines éparpillées dans toute la ville scintillait comme un diamant au soleil. Tout celà dégageait une sorte de pureté apaisante. Au loin, on distinguait la côte séparant l’archipel sur lequel avait été reconstruite Zankior, du continent qui habitait les autres villes de Teronel. Mais même avec ses yeux aussi perçants que ceux d’un faucon, Ash ne parvint pas à distinguer les abords du continent au delà de l’étendue d’eau scintillant devant le soleil levant. Enfant, elle avait souvent prié son père de la laisser visiter les plaines verdoyantes qui s’étendaient là bas, mais il avait toujours refusé. Même en présence de gardes, il jugeait trop dangereux pour sa jeune princesse de se promener sur le continent. Ainsi Ash n’avait pu que rêver des nombreuses contrées qui existaient hors de l’archipel. Elle avait pourtant soif d’aventure et aspirait à autre chose que de rester toute sa vie à Zankior.
Pour se consoler, elle songea qu’aujourd’hui elle partirait en expédition. Même si elle ne sortait pas de l’enceinte du château, c’était un jour spécial, car dans quelques heures elle s’introduirait dans la salle interdite pour enfin contempler le plus grand trésor de Zankior. Rien de bien méchant, mais elle avait toujours rêvé de le voir de ses propres yeux.
– Encore à rêvasser sur votre balcon, Princesse ?
La voix la fit sursauter.
– Kaïh ! C’est vous. Vous n’êtes pas avec mon père ? demanda Ash, surprise de le trouver là.
Il était un peu plus âgé qu’elle qui avait tout juste vingt ans. Grand brun aux cheveux mi-longs, vêtu d’une impressionnante armure parcourue de dorures et d’un énorme bouclier azur encastré sur son bras droit, Kaïh était le capitaine de la garde et le garde du corps personnel du roi, et en tant que tel il ne devait normalement pas le quitter d’une semelle. Les Etrahs envoyaient de temps en temps leurs assassins sur le continent. Cependant, rares étaient ceux qui parvenaient à poser le pied dans l’archipel. La plupart étaient capturés à la frontière séparant Ertiopa, où s’étendait leur royaume, de Teronel, celui des Humains. Mais la vigilance était de mise. Le père du roi — le grand-père d’Ash — avait en effet été empoisonné sans que jamais l’on ne retrouve le coupable. Le poste de Kaïh n’était donc pas superflu.
– Il m’a congédié, répondit celui-ci. Son altesse et Anghor sont en réunion stratégique pour décider d’une attaque contre les Etrahs.
– Une attaque, répéta Ash en soupirant. Ça c’est encore une idée d’Anghor je parie. Il est obstiné, mais mon père n’acceptera jamais. Il préférerait même un traité de paix, j’en suis convaincue.
– Oui, votre père est vraiment un grand souverain. Depuis qu’il a succédé à feu votre grand père, les tensions politiques se sont un peu atténuées. Mais là n’est pas la raison de ma présence. Le maître d’arme vous cherche pour votre entraînement. Il vous fait dire de ne pas oublier votre arme et votre gantelet. Vous savez bien que votre père tiens beaucoup à ce que vous sachiez vous défendre.
Ash se mit une petite tape sur le front tandis que Kaïh se retirait. Elle avait complètement oublié l’entraînement. Elle se hâta donc de passer ses habits les plus souples et se planta devant une commode pourvue d’une glace. Là elle tira de son décolleté une petite clef en argent et ouvrit un tiroir pour en sortir son gantelet. Elle le passa à sa main droite, vérifiant que la pierre qui y était incrustée se mettait bien à briller à son contact. Oui, sa magie l’avait activée. Puis elle fouilla sous l’un des nombreux coussins disposés sur son lit et en sortit un imposant pistolet d’argent poli. La seule différence avec les armes standards était les nombreuses veinures transparentes le parcourant de part en part et permettant à sa magie de l’alimenter. Le gantelet servait d’extracteur, puisant la magie dans son corps, et le pistolet de catalyseur, lui permettant de lancer une attaque. Quelles belles inventions, songea-t-elle. Même si le fait que cela demeure une arme la rebutait un peu.
Elle revint finalement devant la glace, ajusta sa longue chevelure argentée en faisant attention à ce que les mèches de sa frange ne lui voilent pas le regard. Elle vérifia aussi que ses yeux hétérochromes émeraude et saphir ne portaient plus aucune trace de sommeil et elle se mit enfin en route pour la salle d’entraînement en courant dans les couloirs du château.
– Je t’attendais, Princesse !
La voix grave se répercuta en écho dans la grande salle dépourvue de toute décoration.
– Désolée pour le retard, Votrun.
Le maître d’arme s’inclina légèrement pour la saluer alors qu’elle se plaçait face à lui. Votrun, en digne représentant des Sharps, mesurait facilement deux mètres et était recouvert d’une fourrure noire aux poils fins et soyeux. Son visage était pourvu d’un museau et des dents pointues, plus ou moins longues, sortaient de part et d’autre de sa large bouche. Il plissa ses yeux jaunes en la fixant.
– Ai-je quelque chose sur la figure, Princesse ?
– Quoi ? Oh ! Non, excusez-moi.
Elle était toujours fascinée par son physique. Les Sharps étaient une race de guerriers originaire des terres du sud. Beaucoup pensaient que leur force primait sur leur intelligence, mais il n’en était rien. Même s’ils ressemblaient à des ours avec de longs poils, ils étaient au moins aussi intelligents et civilisés que les Humains. Ash le respectait et l’estimait beaucoup. Il était l’un des rares à ne pas faire trop de manières avec elle et à lui parler franchement. Il lui arrivait même de la taquiner un peu lorsqu’elle faisait des erreurs.
– As-tu pensé cette fois-ci à prendre ton Magun ?
– Oui, je l’ai, répondit Ash en agitant sous son museau le pistolet argenté.
– Bien ! Selon moi une princesse doit en permanence porter sur elle une arme afin de se protéger. Tu ne dois pas seulement compter sur les autres, ni te reposer sur eux. Dans ma province d’origine nos princesses prennent part au combat contre ces saletés de Gaïens, tu sais ? Mais bien évidement je ferai toujours tout mon possible pour te protéger.
Il ouvrit grand sa gueule, découvrant ainsi toutes ses dents, ternies par le sang de ses ennemis qui les avait sans doute souvent recouvertes. C’était sa façon à lui de sourire.
– Mais assez parlé. La dernière fois tu as réussi à me chatouiller. Voyons si tu peux à nouveau réaliser cet exploit.
Sans autre avertissement, il bondit sur elle, poing en avant. Ash esquiva le coup en réalisant un salto arrière avec souplesse tandis que le bras du Sharp heurtait le sol. Il s’élança à nouveau vers elle et cette fois-ci ce fut elle qui bondit, prenant appui sur sa tête pour se propulser en l’air.
– Qu’attends-tu pour attaquer ?! s’écria le maître. Plus tu attends, plus tu me laisses d’occasions de te poter un coup !
Il se propulsa vers elle à une vitesse incroyable, saisit sa cheville et la projeta vers le sol où elle s’écrasa douloureusement. Son épaule gauche avait amorti l’impact, mais la douleur lui fit tout de même serrer les dents. Elle se redressa avec difficulté, alors que déjà le Sharp était sur elle. Il la saisit par la taille d’une seule main et la leva à sa hauteur.
– Il suffit souvent d’une attaque pour prendre l’avantage, Princesse.
– Je sais, assura-t-elle en levant son pistolet vers son visage.
Et elle pressa la détente. L’explosion fit lâcher Votrun et le souffle propulsa Ash à quelques mètres de lui. Lorsque la fumée se dissipa, le Sharp découvrit toutes ses dents en un sourire.
– Magnifique, Princesse ! Votre père peut être fier de vous ! La meilleure façon de percer les défenses de ton adversaire est qu’il les abaisse de lui même en se pensant en position de force. C’était grandiose.
Ash se redressa, sceptique.
– Mais je ne vous ai même pas égratigné, gémit-elle. Alors que vous m’avez presque démis l’épaule.
– La fourrure des Sharps est une barrière à elle seule, tu le sais bien. Mais si tu avais un peu moins peur de me blesser et fournissais plus de magie dans tes attaques, tu la percerais sans doute. Enfin, juste un peu… de toute manière il y a peu de chances que tu aies à affronter un Sharp un jour, conclut-il.
Ash lui sourit et Votrun fit de même en découvrant ses dents pointues.
Les histoires politiques ne l’intéressaient pas particulièrement, mais elle savait que les Sharps et les Humains étaient alliés. De ce fait, Zankior en abritait quelques familles, préférant le calme de l’archipel à leur pays natal. Elle savait aussi que les Sharps étaient en guerre contre les Gaïens car Votrun en parlait souvent. Mais elle jugeait que ça ne la regardait pas vraiment. Du moins pas pour le moment.
– Ton épaule, ça va aller ? demanda-t-il, en montrant une pointe d’inquiétude.
– Oui, ne vous inquiétez pas. Un peu d’onguent et demain je serai remise.
Il lui montra encore quelques mouvements d’esquive jusqu’à ce que l’heure du dîné sonne. Ash rejoignit donc son père dans la grande salle-à-manger du château. Elle n’aimait pas manger ici, la table qui les séparait était beaucoup trop grande, mais c’était le seul moment où son père pouvait lui consacrer un peu de temps. Hisran Zanakioriah, Roi de Teronel, était un homme fatigué, mais toujours souriant. Son visage était doux et nombre de femmes du royaume le trouvaient beau comme un dieu, s’imaginant secrètement en tant que reine à ses cotés. Car la femme d’Hisran était morte le jour où elle avait mis au monde son enfant, peu de temps après être devenue reine. Ainsi Ash ne l’avait jamais connue et d’ailleurs, elle ne savait que très peu de choses à son sujet. Son père restait toujours très évasif quand elle abordait le sujet. Peut-être pour éviter qu’elle se sente coupable ? Ou peut-être parce qu’évoquer sa défunte femme le faisait toujours souffrir ? Tout ce qu’elle savait, c’était son nom : Lunha et qu’elle était d’une beauté envoûtante dont Ash avait apparemment hérité. Pas de portrait, ni de sculpture à son effigie n’était présente au château. En fait, mis à part son père, Ash n’avait semble t-il pas de famille proche.
– Votrun m’a dit que tu faisais beaucoup de progrès ces temps-ci, dit Hisran après qu’on leur ait apporté les plats. Je dois avouer que finalement c’est une bonne chose que tu t’entraînes avec lui. On ne sait jamais ce qu’il peut arriver. Il serait dramatique de perdre la seule héritière du royaume.
– Tu pourrais en faire un ou une deuxième, tu sais ?
– Oui, comme tu dis, répondit-il après avoir ri de bon cœur. Mais tu sais, à mon âge on ne pense plus à faire d’enfants. Et puis je n’ai pas vraiment le temps de me chercher des prétendantes avec toutes ces réunions qu’Anghor organise.
Il engloutit une rondelle de patate recouverte de fromage fondu avant de poursuivre.
– Les Etrahs se sont calmés ces derniers temps et il voudrait qu’on en profite pour lancer une attaque. Pour ma part, je préférerais concentrer nos ressources économiques sur la construction d’une deuxième capitale située sur le continent.
– Et tu me laisserait y aller si ça se fait ? demanda Ash en triturant sa nourriture.
– Nous verrons d’ici là si tu as fais suffisamment de progrès avec le maître d’arme. Dis-moi ce que tu comptes faire cet après midi ? enchaîna t-il.
– Telhia voulait aller à la bibliothèque. Je vais l’y accompagner.
– Oh ! Telhia Tanos, c’est ça ? La fille d’Anghor ? Ce n’est pas la première fois que tu me parles d’elle, n’est-ce pas ? On m’a dit qu’elle était devenue aussi douée pour la magie que son père. Une brave petite. Amusez-vous bien dans ce cas.
Ash rougit, légèrement honteuse. Elle n’aimait pas mentir à son père, mais si elle lui avait avoué qu’elles allaient s’introduire dans la salle interdite avec Telhia cet après midi, il n’aurait certainement pas apprécié. Mais cela faisait trop longtemps qu’elle voulait jeter un œil au trésor qu’elle abritait et rien au monde ne pourrait l’en empêcher. Après tout, elle ne faisait rien de mal. Elle voulait simplement voir de ses yeux ce dont on parlait tant dans les livres d’histoire.
Après qu’ils eurent fini de manger, Hisran lui déposa un baiser sur le front et s’en alla à ses obligations.
Ash partit donc chercher Telhia qui logeait dans les quartiers est du château.
Elles se saluèrent, ravies de se retrouver. Ayant le même âge, elles avaient grandi ensemble depuis toutes petites et étaient devenues inséparables. Telhia était une fille très intelligente, le nez toujours plongé dans un bouquin. Ses cheveux bruns coupés au carré ondulaient très légèrement en entourant son visage de poupée.
– Ça va être l’heure, on y va ? demanda-t-elle simplement.
Et après qu’Ash ait acquiescé d’un signe de tête, elles se dirigèrent vers l’escalier qui menait aux sous-sols du château. Elles avaient repéré qu’entre treize heures et quatorze heures, la garde était en général endormis dans le garde-manger. Il ne faillait donc pas perdre un instant.
Elles dévalèrent quatre à quatre la volée de marches de pierre et arrivèrent bientôt à une bifurcation. A gauche se trouvait une porte menant aux cellules. Elles s’engouffrèrent sans hésiter dans le long couloir de droite illuminé par des puits de lumière donnant sur la surface.
– Ash, tu es sûre de toi ? demanda Telhia au moment où elles faisaient face à une lourde porte de fer.
– Tu plaisantes ? On était d’accord pour vérifier par nous-mêmes. Ne te dégonfle pas maintenant !
– C’est pas ça, mais si quelqu’un nous surprend je vais avoir de gros problèmes. Mon père est un peu plus strict que le tien. Sans parler de ma mère.
– T’inquiète pas. Tu n’auras aucun problème, et tu sais pourquoi ? Parce qu’on ne va pas se faire prendre. Mais si jamais ça se passe mal, jedirais que je t’ai forcé à me suivre dans cette aventure ! Tu ne pouvais tout de même pas laisser la princesse seul face ce risque.
Et elle poussa de toutes ses forces la porte… qui ne bougea pas d’un pouce.
– Fermée, soupira Ash en fixant le battant. Je n’avais même pas pensé à ça ! Tu peux t’en occuper ?
Telhia s’avança donc après avoir sortis de sa poche deux petite tiges de métal. Après quelques minutes où la princesse sentis l’angoisse montée en elle, la porte s’ouvrit dans un grincement sourd résonnant à travers tout le couloir.
Derrière la porte se trouvait une grande salle en croissant de lune dont le plafond était situé très en hauteur. Une douce lumière jaune provenait de cristaux situés aux quatre coins de la pièce. Mis à part une nouvelle porte pavée de motifs dorés juste en face d’elles il n’y avait pas grand chose d’intéressant. Sauf peut-être les deux gardes lourdement armés et bien présents à leur poste qui leur jetèrent un regard interrogateur. C’était la seule faille de leur plan : « en général » ne signifiait pas « tout le temps ». Tant pis, elles reviendraient un autre jour, pensa Ash déçue.
– Hey ! aboya l’un d’eux. Vous n’avez rien à faire ici toutes les deux. Fichez-moi le camp !
– Attends idiot, rétorqua le second. C’est la Princesse Ash !
Les deux hommes déglutirent de concert, hésitant et la Princesse décida de tenter le coup.
– Joue le jeu, glissa-t-elle à Telhia en priant pour que ces deux soldats ne soient pas les plus futés.
Elle s’avança avec assurance vers eux et se planta bien en face de celui qui leur avait suggéré de déguerpir.
– Figurez-vous que je suis là à la demande du Roi, dit-elle avec assurance. Mon père m’a demandé d’escorter Telhia jusqu’à la salle interdite afin qu’elle puisse étudier la relique pour compléter sa formation de magicienne. C’est une sorte de tradition, son père l’avait aussi fait à l’époque. N’est-ce pas Telh ?
– Oh ? heu… oui ! bégaya-t-elle. Oui, pour ma… ma formation.
Ils hésitèrent un instant, le regard hébété, mais finirent par les laisser entrer sans insister, au plus grand soulagement des deux amies. Puis ils refermèrent la porte derrière elles. Ash était au anges. Elle ne comprenait pas comment ils avaient pût la croire. C’était un miracle.
La salle était encore plus gigantesque que ce qu’elles avaient imaginé, formant un cercle complet illuminé par des centaines de cristaux dorés fixés au plafond. Des monticules d’or, de pierres précieuses et de divers objets de valeur formaient de petites montagnes entourant le centre de la pièce. Là, devant un autel de cristal, un petit pupitre d’or supportait une boite translucide au fond de laquelle scintillait un objet. Elles s’en approchèrent, le cœur battant pour découvrir la relique qui faisait la fierté de leur race à travers le monde. Enfin elles la voyaient de leurs yeux. C’était la première page de l’antique Livre du Renouveau. L’unique legs des Seraphins au peuple de Gaëa, écrit il y avait plusieurs siècles de cela. Et nul ne savait où se trouvaient les autres pages.
– Elle est magnifique, murmura Telhia les yeux brillants.
La page semblait être faite d’un matériau proche de l’argent et un cadre d’or y brillait d’une lumière semblable aux cristaux au dessus de leurs têtes.
– Attends, ça ne va pas, constata-t-elle rapidement. Il n’y a absolument rien de marqué sur cette page ! Elle est totalement vierge.
En effet, aucune lettre ni même symbole n’était présent sur la feuille. Seul le cadre doré projetait sur leur visage de doux reflets jaunes.
– Peut-être qu’il faut la sortir ? proposa Ash.
Sans attendre la réponse de son amie, elle ôta la plaque supérieure de la boite et s’empara de la relique. A son contact, elle sentit une étrange chaleur l’envahir et un léger fourmillement engourdir ses doigts. Une fois encore elle avait agit sans réfléchir, sous l’impulsion du moment. C’était peut-être là son pire défaut… ou sa meilleur qualité.
– Tu es folle ! s’écria Telhia. C’est un objet magique, qui sait ce qu’il peut faire si on ne le manie pas comme il le faut. Et si quelqu’un s’aperçoit que la page à été bougée, on sera dans de beaux draps !
Le silence tomba et Ash attendit quelques secondes avant de prendre la parole, moqueuse.
– Tout va bien apparemment. Je ne suis pas morte sur place, si ? De toute manière cette page reste désespérément vierge. Peut-être qu’il faut prononcer une incantation ou un mot de passe pour l’activer ? proposa t-elle.
– Et tu as ça sur toi ?
– Eh bien, non, mais…
Soudain un bruit retentit derrière elles. La porte s’ouvrit pour laisser entrer quelqu’un.
D’un même mouvement elles décampèrent en direction d’un tas d’or au fond de la pièce, bondirent derrière et se plaquèrent mutuellement une main sur la bouche pour atténuer le bruit de leurs respirations paniquées.
Une voix s’éleva, suivie d’un petit rire aigu. Ash tout comme Telhia l’auraient reconnue entre mille ; c’était Anghor. Et s’il les trouvait là, elles allaient toutes les deux avoir de gros ennuis.
C’est alors qu’Ash s’aperçut qu’elle avait toujours la relique en main.
Yup, yup.
Si je disais que tout est parfait, ça n’a aucun intérêt, nous sommes d’accord ?
Non, l’histoire commence très très très trèèèèès bien mais il y a juste quelque chose qui me chiffonne lorsque Ash utilise son Magun contre Votrun : elle lui tire dessus mais comment est utilisé la magie avec son gantelet avec la pierre ? Quels effets ça a ? Ce ne sont pas des balles normales donc ça fait des rayons ? Ça explose ? Voilà, quelques petites questions …
Sinon, le suspens de la fin c’est l’un des meilleurs moments !!
La suiiite !!
C’est voulut le manque de description. Tout cela sera expliqué plus tard. Une longue partie sur la magie de Gaëa. Je ne voulais pas surcharger le chapitre inutilement. Mais je ne pensais pas que ça serais « dérangeant »… =/
Tu m’énerves, je devais travailler : et j’ai commencé à lire ton premier chapitre ! (Je n’avais pas vu ton post sur HP …bizarre.)
Maintenant, je suis obligé de lire le reste 😀 Ç’a m’a l’air très bien en tout cas, le style est agréable ^^ Merci de mettre ça à disposition ! 🙂
Oh mais de rien xD
C’est vrai que c’est bizarre que tu ne l’ai pas vu… mais ça me donne de l’espoir. D’autre finirons peut-être par tomber dessus bientôt ^^
Merci à toi qui prend le temps de me lire. Tu peux pas savoir comme ça me fais du bien de savoir que ce que j’écris est lut et au moins un tant soit peu apprécier. Si j’étais mon seul lecteur, ça n’aurait aucun sens =/
N’oublie pas de me laisser un mot de temps en temps 😉
Ah mais si je l’avais vu en fait ! (mémoire à retardement -_-)
Seulement, c’était à un moment où je passais sur le forum en mode [traque spam + trucs urgents]. En découle l’oubli à moyen terme …
Je vais lire le chapitre 3 ce soir 🙂
J’ai bien aimé le chapitre, surtout le passage de l’entraînement parce que comment dire, je sais que c’est dur d’écrire les mouvements quand il s’agit de combat et tout le tralala donc c’est une partie du chapitre qui m’a bien plu! Et je trouve vraiment intriguant le coup de la page vierge mais ça donne du piment dans le chapitre!:D
C’est vrai que la narration dynamique n’est pas forcément facile, mais c’est un exercice auquel j’aime bien m’adonner en générale et j’ai toujours eu de bon retours sur ces parties. Mais tu verras en avançant dans l’histoire des partie bien plus longue dédié aux combats. Et j’espère qu’ils te plairons aussi =)